Les charmes discrets de la vie conjugale.
Ne surtout pas se fier au titre !
-article écrit dans la voiture au retour de Chevreuse-
Je viens à peine d’en terminer la lecture, que j’allume déjà l’ordinateur pour écrire mes premières impressions. J’aime écrire à chaud, encore sous l’impression d’un roman, l’esprit encore tout embué des images de l’histoire.
Après avoir lu L’homme qui voulait vivre sa vie du même auteur, on m’a offert ce bouquin pour mon anniversaire.
Je peux vous dire que j’ai aimé ce roman. Je ne dirai pas adoré mais aimé. Je ne suis pas vraiment friande de la littérature contemporaine, mais avec Anna Gavalda et Katherine Pancol, je dois dire que Douglas Kennedy fait partie des bonnes surprises.
J’aime son style d’écriture à la fois accessible et précis. Etant donné qu’il s’agit d’une traduction mon avis est peut-être un peu erroné, il n’empêche que l’auteur écrit de façon déliée et cultivée sans pour autant nous assommer, et notamment lorsqu’il parle de politique. Moi qui ai du mal à apprécier la politique, ici, chaque fois qu’il en parle, cela me paraît accessible et pourtant érudit.
L’histoire est très bien ficelée et les flashes back ne sont pas flous et emmêlés. Je trouve que l’héroïne vit une histoire au début plutôt banale mais pas ennuyeuse à lire, alors qu’ensuite tout s’enchaîne et s’accélère incroyablement vite, ce qui m’a tenue en haleine pendant mes quatorze heures de route aller-retour en voiture pour le Nord. La fin est à la fois heureuse et triste. Je trouve qu’en bref cela s’apparente à la vraie vie et l’auteur a su nous décrire « l’extraordinaire dans l’ordinaire », pour citer le texte.
Une lecture que je vous recommande, tout comme celle de L’homme qui voulait vivre sa vie !
D'ailleurs, j'ai bien envie d'en lire d'autres, mais j'hésite. Peur de me lasser et au final d'être déçue ou peur d'être tombée que sur les deux "bons" romans de Douglas Kennedy. Car bizarrement quand je vois qu'un auteur a écrit beaucoup de livres, cela me donne une mauvaise image (un peu comme Marc Lévy et son rendement d'un roman par mois). Qu'en pensez-vous ?
Je pense néanmoins me laisser tenter par La poursuite du bonheur ou La femme du Vème .